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Low-code et IA : le duo gagnant pour des applications intelligentes et évolutives

par | 27 février 2025

Low-code et IA : le duo gagnant pour des applications intelligentes et évolutives

Le couple low-code + IA fait actuellement frétiller la planète dev : d’un côté, on promet de sortir des applis en un temps record, de l’autre, on ajoute cette petite touche d’intelligence artificielle pour aller au-delà du simple formulaire. Résultat : des projets plus ambitieux menés par des équipes plus hétéroclites (métier + IT). Pour autant, pas question de croire que c’est 100 % « no-code, no problem ». Derrière l’IA, il y a toujours un besoin de maîtriser les données, d’assurer la cohérence, la sécurité, et parfois d’écrire ce petit bout de code qui fera la différence. Malgré tout, pour nombre d’organisations, c’est un bond en avant considérable : moins d’inertie, plus d’innovation, tout en gardant l’exigence de fiabilité.

L’IA dans le développement logiciel : un buzzword ou une vraie révolution ?

La hype autour de l’IA ne date pas d’hier, mais on peut dire qu’elle a explosé ces dernières années avec l’arrivée de ChatGPT. Certains y voient de la pure com’, d’autres parlent de révolution comparable à l’arrivée d’internet. La vérité est sans doute entre les deux…

Oui, l’IA peut booster la productivité, anticiper les comportements utilisateurs, aider à la décision, etc.

Non, ça ne va pas remplacer tous les développeurs du jour au lendemain, ni faire pousser des applis miracles d’un simple clic.

Voyons là comme un super assistant capable de traiter un volume phénoménal de données, repérer des patterns, générer du code ou optimiser des process. Mais il reste évidemment un besoin de paramétrage, de gouvernance, et d’un bagage technique pour s’assurer que tout ne parte pas en vrille !

Comment le low-code démocratise l’accès aux fonctionnalités d’IA

Jusqu’ici, pour implémenter de l’IA, il fallait souvent une équipe d’experts : data engineers, data scientists, dev front/back, etc. Sauf que tout le monde ne possède pas ces compétences en interne, surtout dans des structures moyennes.

C’est là que le low-code entre en scène, pour abaisser la barrière d’entrée pour créer des applications, grâce à :

  1. Des composants IA “tout faits” : Certaines plateformes proposent déjà des briques prêtes à l’emploi (analyse de texte, vision, chatbots) qu’on peut glisser-déposer dans un workflow.
  2. Moins de code, plus de configuration : Au lieu de se taper la doc d’un framework ML qui change tous les 3 mois, on paramètre des blocs visuels.
  3. Accès simplifié pour les métiers : Le service marketing ou la logistique peut bidouiller un prototype d’outil prédictif sans attendre qu’un dev ait fini son backlog.

Des applications intelligentes sans code : utopie ou réalité ?

Bien sûr, quand on dit « sans code », c’est rarement zéro code pour les cas complexes. Les plateformes low-code restent un terrain de jeu pour construire des applis dites « standard » (formulaires, gestion de workflow, reporting) en mode visuel.

Mais dès qu’on s’attaque à des scénarios IA plus musclés (analyse sémantique avancée, détection d’anomalies temps réel, etc.), on va tôt ou tard avoir besoin d’un peu (voire beaucoup) d’expertise technique.

Automatisation, chatbots, analyse prédictive : ce que le low-code peut déjà faire

Pour autant, on peut déjà faire pas mal de choses en no-code / low-code…

Automatisation

Combiner IA et low-code, c’est décupler l’automatisation. On peut, par exemple, détecter automatiquement le sujet d’un mail entrant (grâce à un modèle NLP) et déclencher un process de routage dans un outil low-code. Résultat : on oriente direct le mail vers la bonne équipe, on lance un script de réponse standard, etc.

Chatbots

Les chatbots, c’est un peu la vitrine de l’IA.

Aujourd’hui, pas mal de plateformes low-code proposent d’intégrer directement un moteur de chatbot (typiquement basé sur GPT-like ou un autre NLP) dans votre appli. Parfait pour du support client 24/7, même s’il faut rester prudent sur la maintenance des connaissances (ou la gestion des questions tordues…).

Analyse prédictive

Pas besoin d’un cluster Spark ou d’un data scientist chevronné pour faire des petits modèles de régression ou de scoring basiques : certaines plateformes intègrent des IA modules où on choisit la variable à prédire, on importe un dataset, et on entraine un modèle en quelques clics.

Évidemment, ça ne rivalise pas avec du ML hardcore, mais ça suffit pour booster certains processus (prévoir la demande, le churn, etc.).

La limite à tout ça ? Le moment où l’on veut personnaliser à fond les modèles, affiner la performance ou jongler avec d’énormes volumes de données.

Mais pour du quick win dans la moyenne des besoins d’une PME ou ETI, c’est déjà un joli bond en avant.

Comment combiner IA et low-code pour un maximum d’impact opérationnel

Au cas où vous ne l’auriez pas compris, on ne peut donc pas tout faire en low-code/IA sans jamais parler à un dev ou à un data scientist. L’idée, c’est de mixer ces compétences pour un résultat optimal, à l’aide d’une plateforme dédiée type https://www.dazzm.com/fr.

La recette c’est donc : du Low-code pour la rapidité de construction, de l’IA pour les fonctionnalités “intelligentes”, et de l’expertise dev/DS pour sceller le tout dans un cadre sérieux. Cela se traduit par :

  • Garder un expert pour la partie data : Que ce soit pour la qualité des données, le nettoyage, ou la validation des modèles complexes.
  • Impliquer les métiers : Ce sont eux qui savent ce qu’ils veulent prédire ou automatiser. Avec un outil low-code, ils peuvent prototyper vite.
  • Valider la gouvernance et la sécurité : L’IA manipule souvent des données sensibles, donc on fait gaffe au RGPD, on s’assure que les flux sont chiffrés, etc.
  • Monitorer : L’IA n’est pas un gadget. On mesure la performance, on réentraîne si besoin, on vérifie qu’on ne dérive pas.

 

Alors, est-ce le Graal ? Probablement pas. Mais le combo low-code + IA est une vraie bonne option pour qui veut créer des applications évolutives et intelligentes sans attendre des mois, ni surcharger la DSI… à condition de jouer le jeu : bien définir les use cases, respecter les bonnes pratiques, et ne jamais perdre de vue qu’une IA, ça s’entretient et ça se surveille !