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Comment les chatbots et l’IA participent au développement de l’e-démocratie ?

par | 18 mars 2022

La transition numérique au service de la démocratie

Aussi appelée cyberdémocratie, l’e-démocratie est actuellement en plein essor. Elle consiste à utiliser les ressources disponibles sur internet pour les différentes actions caractérisant la démocratie, comme le partage d’informations et d’analyses, les propositions de candidats ou encore le vote électronique. Mais comment les chatbots et l’IA participent-ils au développement de l’ e-démocratie ?

La transition numérique au service de la démocratie

Les citoyens européens ont de moins en moins tendance à se déplacer jusqu’aux urnes pour voter. Et en parallèle, ils sont aussi de plus en plus nombreux à utiliser les outils numériques à leur disposition, et notamment les réseaux sociaux, pour exprimer haut et fort leurs opinions politiques.

Le partage d’informations n’a jamais été aussi simple qu’à l’ère du numérique. Il est aujourd’hui particulièrement facile de créer des documents, de les mettre en ligne et de les partager. Tous les citoyens, partout dans le monde, peuvent ainsi ensemble et tour à tour, contribuer à améliorer un projet.

L’ e-démocratie répond à une soif de collaboration et de transparence de la part du peuple. Elle représente un espoir pour beaucoup que les citoyens soient désormais impliqués dans l’élaboration des lois, dans le choix des mandataires et dans la possibilité de révoquer des élus si des engagements ne sont pas tenus.

Pour favoriser le développement de l’e-démocratie, de nombreux outils technologiques existent et des briques d’lA et des chatbots sont souvent intégrés dans des plateformes à destination des citoyens.

Les chatbots pour développer l’e-démocratie

Dans de plus en plus de pays comme en Lettonie, par exemple, les chatbots sont utilisés dans l’objectif de développer l’e-démocratie. Les bots conversationnels en ligne sont utilisés pour conseiller de manière générale les utilisateurs et répondre à leurs questions les plus simples.
De plus en plus, le chatbot agit en cohésion avec le développement de l’e-démocratie. Il est notamment utilisé dans différents services pour répondre à des questions concernant la législation, les candidatures à une élection, les projets de loi, etc.

Grâce au chatbot, le citoyen passe du statut de spectateur au statut d’acteur. Il exerce une influence directe sur les décisions prises dans son propre pays, et a accès en permanence à de nombreuses informations liées à la démocratie.

En répondant aux diverses demandes des usagers 24h/24 et 7 jours/7, le chatbot devient une solution de communication privilégiée pour les citoyens en quête de réponses rapides et fiables.

Parce qu’il agit comme un véritable assistant virtuel et que ses connaissances peuvent être mises à jour en permanence et en temps réel, le chatbot pourrait littéralement révolutionner la Gestion de la Relation Usager dans le secteur public, et notamment dans les collectivités.

L’intelligence artificielle pour faciliter la vie des citoyens

Le développement de l’intelligence artificielle au sein des collectivités et, plus largement, du service public, pourrait avoir un impact direct sur le quotidien des usagers. En Estonie, par exemple, l’administration a pris le virage numérique à 180° et a littéralement révolutionné ses services. Depuis, tous les actes simples de la vie quotidienne tels que le paiement d’un ticket de stationnement, la signature d’un document officiel et même voter se font entièrement en ligne, en quelques secondes.

Ces services entièrement dématérialisée sont aujourd’hui possibles grâce au développement de l’IA au sein du service public. Et ce développement n’est envisageable qu’à condition que le public et le privé collaborent étroitement.

À terme, il est fort possible que l’intelligence artificielle devienne une forme alternative de démocratie participative, où chaque citoyen joue un rôle actif et décisionnel. Cette nouvelle e-démocratie pourrait également être la démocratie des objets connectés, du Big Data et des algorithmes et pourrait offrir une approche plus scientifique et factuelle de la politique en se basant sur des données objectives.